Aux Antipodes

Feuille de l’œuvre

Aux Antipodes · code de l’œuvre 64E6

Données techniques

année2023
date d’achatacquis dans le portefeuille
valeur actuelle estimée en €consulter la Table des Prix mise à jour
identification du sujetpeinture abstraite/œuvre reconstructiviste
matériaux et techniqueshuile sur toile/technique mixte/travail de matériaux
mesures en centimètres cm100 x 80 x 1,8
les inscriptionssignature
technique d’inscriptionhuile
position d’inscriptionau dos/en bas/à droite
transcriptionValvo
certificat d’authenticitéémis en même temps que la vente
multiples artistiquesaucune impression émise
état de conservationœuvre intacte
emplacement de l’œuvre Rome · Italie
droits d’auteur© tous droits réservés · global · S.I.A.E.

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Raisuli O. T. Valvo · Agli Antipodi · 2023 · Picture 0 · © All rights reserved S.I.A.E.
Aux Antipodes · code de l’œuvre 64E6

Description de l’œuvre

Aux Antipodes

Caractère bruyant. Insolence. Goût kitsch. Combinaisons de couleurs définitivement risquées. Des gouttes de peinture collantes qui maculent la toile spéculairement.
Street Art. Pop Art.
L’œuvre se frotte littéralement à certains courants du XXe siècle moderne, tout comme elle tend à rappeler certains phénomènes parallèles de l’art contemporain, s’imprégnant de références et de citations hybrides. Un exemple clair en est le symbole anarchiste présent sur le bord droit de la toile. Le rat anarchique de Banksy. Ou encore : quelques œuvres à thème anarchiste créées par le français contemporain Jean Mirre.
La série de carrés qui se chevauchent, sur le côté gauche, rappelle naturellement la production d’Andy Warhol.
L’enchevêtrement frénétique d’une myriade de créatures serpentines : un clair hommage à l’œuvre de Keith Haring.
Mais rappelons-le, ceci est et reste toujours une œuvre de Valvo.
Le fond de la toile est d’un noir foncé. Entre ce dernier et les citations polychromes du premier plan se propage, bien cachée, la sémantique typique de l’auteur.
Alors, que veut exprimer l’artiste avec cette structure compositionnelle particulière ?
Peut-être un sentiment d’appartenance à son époque ? À son propre siècle ?
Vraisemblablement oui.
Il s’agit cependant d’une appartenance « indépendante », c’est-à-dire déconnectée du concept d’imitation servile générée par les stimuli du présent.
L’œuvre se contextualise donc dans sa propre époque mais, en même temps, la nie, et ce avec les mêmes moyens par lesquels elle devient momentanément son porte-parole.
Le message est évident et délicieusement contradictoire : « Je fais partie de cette époque. De même, je ne m’assimile pas à cette dernière. »
Le tableau est imprégné du symbolisme fort omniprésent chez Valvo. Un aspect qui nous ramène, pourrait-on dire, en arrière : à la nuit des temps. Les spirales angulaires, les cercles découpés, mais aussi le frétillement frénétique des éléments constitutifs, la secousse vitale et primordiale des particules.
Un ensemble de facteurs qui, plutôt que de faire un clin d’œil à telle ou telle tendance contemporaine, semble directement lié à une phase de la genèse cosmique. De circonvolution planétaire. Un « environnement » dans lequel des comètes enflammées tombent de manière désastreuse, des éclairs lumineux scintillent, des masses matérielles s’agglomèrent avec une violence sans précédent.
Depuis un pot de « Sauce Tomate », pourrait-on dire, jusqu’à l’aube de la vie.
Même dans ce cas, l’auteur ne se renie pas, utilisant astucieusement tous les outils disponibles pour ensuite les faire fondre, les couler dans un moule original et les reforger avec des caractéristiques authentiques.

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