Feuille de l’œuvre
Données techniques
année | 2023 |
date d’achat | acquis dans le portefeuille |
valeur actuelle estimée en € | consulter la Table des Prix mise à jour |
identification du sujet | peinture abstraite/œuvre reconstructiviste |
matériaux et techniques | huile sur toile/technique mixte/travail de matériaux |
mesures en centimètres cm | 60 x 80 x 1,8 |
les inscriptions | signature |
technique d’inscription | huile |
position d’inscription | au dos/en bas/à droite |
transcription | Valvo |
certificat d’authenticité | émis en même temps que la vente |
multiples artistiques | aucune impression émise |
état de conservation | œuvre intacte |
emplacement de l’œuvre | Rome · Italie |
droits d’auteur | © tous droits réservés · global · S.I.A.E. |
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Description de l’œuvre
Chaque Chemin
Sable.
Rocher.
Poussière et sédiments.
Ce tableau est une authentique œuvre minérale.
Une œuvre qui semble avoir émergé en surface directement des profondeurs désertiques silencieuses et arides du Djurab.
Dans la moitié supérieure de la toile apparaît une grande écriture en arabe en noir :
كل طريق
(kulu tariq)
ou : « chaque chemin », d’où le titre du tableau.
Le chemin est l’archétype du voyage humain.
Par conséquent, tout chemin mène à Dieu.
Le thème de la route, du chemin, est donc le principe clé sur lequel s’articule et se développe entièrement cette œuvre picturale particulière.
L’œuvre respire la religiosité. C’est fortement imprégnée de spiritualité. Imprégnée d’une dévotion respectueuse à la divinité.
Des rayures noires et de matière entourent les deux faces et l’extrémité supérieure de la toile. Une bande blanche s’élève du bas, sur le côté droit, rejoignant presque le grand rectangle blanc horizontal qui forme le fond de l’inscription du haut. Cette linéarité semble suggérer graphiquement la notion même de « chemin ».
Symétrique à l’inscription supérieure se trouve celle de la partie inférieure de l’œuvre, chromatiquement inversée par rapport à la première :
وحي
(wahy)
ou : « Révélation ».
Une figure circulaire en gris se trouve à côté et au-dessus de son homologue quadrangulaire, en dessous. Le cercle, symbole de la perfection atteinte et concomitant à la bande décrite ci-dessus, semblerait indiquer la réalisation de facto d’une condition spirituelle évolutive supérieure. Le but qui appartient à celui qui se prépare au voyage vers la divinité.
À l’extrémité supérieure de la toile se trouve une deuxième figure circulaire, également en gris, vers laquelle tend, à droite, un élément serpentin stylisé. La serpentine est également présente dans le coin supérieur gauche de la toile. Le « X », élément très récurrent chez Valvo, se détache en haut à droite et interfère avec un fond de couleur rectangulaire, blanc et dégradé, présent dans la nervure supérieure et donc périphérique à la zone picturale. La combinaison de ces deux éléments : le « X », en conjonction avec la bande blanche, entourée de blanc et donc bien délimitée visuellement, semblerait indiquer la notion même de « perdre son chemin », « perdre sa direction ».
Autrement dit : « Il n’y a pas d’autre chemin possible que celui qui mène à Dieu ». C’est-à-dire précisément : « Il ne peut y avoir de déviation périphérique ou d’intersection, de départ ou d’abandon du seul chemin possible : celui vers la vérité. »
Un fond blanc sous-jacent, semblable à celui qui forme le fond de l’inscription supérieure, perd sa connotation originelle de fond, par rapport à la deuxième inscription inférieure, qui glisse dynamiquement vers le centre de l’œuvre. Presque attirée par un magnétisme irrésistible.
Enfin, deux éléments clés apparaissent dans la zone centrale de la toile : une incrustation de matière noire et carrée ainsi qu’un fond blanc, également quadrangulaire et plat, circonscrit par un contour blanc. Le premier est une référence très claire à :
الكعبة
(al-Ka’ba)
c’est-à-dire le petit bâtiment en briques noires, de forme cubique, situé au centre de l’enceinte sacrée de La Mecque et contenant la Pierre Noire Sacrée du pèlerinage rituel islamique. Le deuxième champ de couleur semble faire clairement référence à la figure idéale du fidèle musulman, désormais arrivé à destination. Ce fond de couleur semble trouver son achèvement dynamique et logique dans la quadrature de matière noire, dans laquelle apparaît un carré blanc et vide, attendant presque l’arrivée de celui qui est en voyage. Un petit point blanc, avec une nuance à peine visible, apparaît à l’intérieur de l’incrustation noire, à proximité du carré blanc vide qu’elle contient.
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