L’arrivée des Tourterelles

Feuille de l’œuvre

L’arrivée des Tourterelles · code de l’œuvre E7H3

Données techniques

année2023
date d’achatacquis dans le portefeuille
valeur actuelle estimée en €consulter la Table des Prix mise à jour
identification du sujetpeinture abstraite/œuvre reconstructiviste
matériaux et techniqueshuile sur toile
mesures en centimètres cm70 x 50 x 1,8
les inscriptionssignature
technique d’inscriptionhuile
position d’inscriptionau dos/en bas/à droite
transcriptionValvo
certificat d’authenticitéémis en même temps que la vente
multiples artistiquesaucune impression émise
état de conservationœuvre intacte
emplacement de l’œuvre Rome · Italie
droits d’auteur© tous droits réservés · global · S.I.A.E.

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Raisuli O. T. Valvo · L'arrivo delle Tortore ·  2023 · Picture 0 · © All rights reserved S.I.A.E.
L’arrivée des Tourterelles · code de l’œuvre E7H3

Description de l’œuvre

L’arrivée des Tourterelles

Pour comprendre cette œuvre, il convient de connaître le contexte d’où est née l’inspiration qui a conduit à sa création. C’est le contexte urbain de l’agréable ville de Ljubljana, capitale de la Slovénie, où l’artiste était de passage en 2015.
En effet, sur la toile on retrouve les couleurs de la Ljubljanica, la rivière qui traverse le centre historique de la ville, ainsi que les nuances bleu-cuivre oxydées des toits de certaines maisons, ainsi que les tons blanchâtres, gris, jaunâtres, rougeâtres et brun des murs des petits bâtiments caractéristiques. Les couleurs de la ville.
Les éléments picturaux zoomorphes, en l’occurrence les tourterelles communes, apparaissent sous la forme d’éléments quadrangulaires, multiples et disséminés dans tout le corpus de l’œuvre. Ces éléments expriment leur propre dynamisme, un dynamisme qui va de droite à gauche, à travers des linéarités polychromes et parallèles, qui suggèrent leur mouvement les croisant. Il est à noter que ces mêmes éléments ne sont pas représentés ici au moyen de la couleur qu’ils possèdent dans la nature : ils sont recouverts des mêmes nuances que le contexte dans lequel ils existent et, donc, des couleurs de la ville. Leur identification et leur reconnaissance ne sont en effet possibles que grâce à l’analyse de l’espace pictural qui permet de les discerner, pas immédiatement, au sein du mélange de fonds chromatiques qui s’entrelacent et se chevauchent.
Les « colombes », le sujet de l’œuvre, sont donc dirigées vers la moitié gauche de la toile : une grande zone au fond gris blanchâtre, avec des contaminations noires. En fait, elles aussi, prennent cette dernière teinte, le noir, sur certains points.
Les sujets du tableau revêtent, pour ces considérations, une nature essentiellement caméléon. Ils sont « invisibles » chromatiquement mais « perceptibles » par la redondance de leur forme stylisée et, surtout, par le sillage de lignes droites qu’ils laissent sur leur passage.
La raison de ce choix représentatif réside probablement dans la volonté de l’auteur d’exposer l’idée d’un tout organique et actif. Les oiseaux pénètrent le tissu urbain. De même, le tissu urbain pénètre dans leur substance même, leur essence et s’accorde stylistiquement avec leur dynamisme.
La clé pour comprendre cette œuvre réside sans doute dans le mouvement en tant que tel : le débit du fleuve. Le vol des oiseaux. Le brassage des gens dans les rues et sur les places. La frénésie des marchés en plein air.
La narration pure et simple du déroulement heureux des événements dont nous sommes témoins.
La division même de la toile en une sorte de moitié manifestement polychrome et une contrepartie fondamentalement grisâtre semble impliquer, en soi, le sentiment d’une phase d’achèvement. D’un avancement de tout. Du progrès des circonstances. Du futur des événements.
L’action.
De plus, l’auteur de l’œuvre était lui-même de passage dans de tels lieux et, par conséquent, vraisemblablement ouvert et diligent dans le déchiffrement de chaque nouveau détail, potentiellement encore caché à la vue et à la pensée mais prêt à être collecté.

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