Feuille de l’œuvre
Données techniques
année | 2023 |
date d’achat | acquis dans le portefeuille |
valeur actuelle estimée en € | consulter la Table des Prix mise à jour |
identification du sujet | peinture abstraite/œuvre reconstructiviste |
matériaux et techniques | huile sur toile/technique mixte/travail de matériaux |
mesures en centimètres cm | 80 x 60 x 1,8 |
les inscriptions | signature |
technique d’inscription | huile |
position d’inscription | au dos/en bas/à droite |
transcription | Valvo |
certificat d’authenticité | émis en même temps que la vente |
multiples artistiques | aucune impression émise |
état de conservation | œuvre intacte |
emplacement de l’œuvre | Rome · Italie |
droits d’auteur | © tous droits réservés · global · S.I.A.E. |
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Description de l’œuvre
Le Jardin entre les Haies
« Le Jardin entre les haies » est une œuvre reconstructiviste en plein style Valvo qui peut être incluse dans le riche cycle stylistique des œuvres naturalistes sur les jardins, les fleurs et la végétation.
A cet égard, rappelons quelques œuvres appartenant à ce courant, créées par des artistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle comme Claude Monet, Henri Matisse et Gustav Klimt.
La peinture est un pot-pourri de fonds matériels, de jeux de lumière, d’éléments graphiques et symboliques, de couleurs, de lignes et de circularité.
A noter que les diverses occurrences des tons verdâtres, répartis de manière homogène sur la toile, ne constituent pas la tonalité dominante de l’œuvre. Ces tons s’étendent jusqu’au substrat de fond de la composition, qui voit plutôt le jaune prédominer dans de multiples nuances, contaminées, par à-coups, par l’insertion d’éléments stylisés et polychromes dans un style floral, comme le rouge, l’orange, le rose et le bleu. Le positionnement de ces particules constitutives n’est pas aléatoire et semble suggérer l’apparition spontanée des différentes inflorescences et couleurs associées dans un contexte naturel dans lequel est cependant clairement présente la main de l’homme, qui gère l’architecture scénographique de base.
Un « X », élément récurrent chez l’auteur, apparaît dans la moitié droite de la toile et, à ses extrémités, est entrecoupé de fines stries perpendiculaires à ce-ci et de même couleur.
L’impact visuel de l’œuvre est accentué. C’est l’opulence printanière. C’est la richesse des variations. C’est un spectacle végétatif en pleine floraison.
La pénombre des fonds chromatiques vert foncé est atténuée par la présence de bandes matérielles de couleur vert grisâtre, beaucoup plus claires, qui font office de pont entre les zones dites « ombragées » et les éléments graphiques blancs, qui créent une structure uniforme de vrais points lumineux disséminés dans l’espace pictural.
Parmi les différents symbolismes, il y a la récurrence de la serpentine, un autre élément typique de Valvo, présente en haut à gauche, ainsi que, sous une forme stylisée, dans la partie droite de la nervure supérieure de la toile ou à l’intérieur du quartier inférieur gauche.
La structure visuelle est, comme mentionné, uniforme. Bien équilibrée. Aucune importance particulière n’est accordée à tel ou tel point de la composition. En fait, cet ouvrage doit être lu dans son intégralité. Dans son ensemble.
Ici, la technique reconstructiviste utilise judicieusement les différents facteurs en jeu, tels que les chevauchements entre les parties, la dyschromie des nuances de chaque couleur proposée, la polychromie de la palette globale, les joints, les rotations, les circonvolutions et les distances mutuelles. Le résultat est, au niveau perceptif, une sorte d’éclair psychique. Le déclenchement de la réminiscence. La projection psychologique de ce que nous avons vécu, de ce que nous connaissons déjà, à laquelle se superpose en même temps le résultat de l’exécution picturale. Et c’est précisément dans ce mélange, dans ce parallélisme, dans cette superposition, que s’énuclée l’idée clé qui sous-tend l’œuvre elle-même.
On observe la toile, un espace dans lequel la figure ne trouve pas de place, même s’elle veut s’insinuer avec ténacité, et ce que l’on voit est donc un jardin : un jardin entre des haies.
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